- pâte brisée
- 150g de chèvre
- tomates séchées
- 8 topinambours de taille moyenne
- 2 oeufs
- 20 cl de crème légère
- Pesto (2 cubes suivant la recette du blog)
Cuire 30min à 180°C.
Association pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP) de Paris 15
Les patidous c’est sympa, mais y a un moment c’est trop, trop de joie, quoi…
Alors voilà, je me suis inspirée de cette recette là et je vous garantis, ça dépote pas mal:
170g de patidou, c’est en fait à peu près un rond ou un demi long (on peut mettre un peu plus sans danger). Je le fais cuire à la vapeur (une bonne demi heure), ça fait moins d’eau, et je racle la chair à la cuiller, puis je la mélange avec le miel (150 ml) et le lait (60ml) tiédis, en écrasant bien le tout à la fourchette. Après je mixe avec la farine (200g), la levure et les épices (cannelle, gingembre, muscade et clous de girofle) et je fais cuire à 160° une bonne demi-heure. J’ai fait une version nature, top, et une aux raisins blonds, hyper top! C’est tout moelleux, mais encore meilleur un peu rassi, et ça permet de relancer la conversation, en faisant deviner l’ingrédient secret (on ne sent pas du tout la courge, surtout si on utilise un bon miel bien parfumé). Et après – ça c’est quand vraiment on ne sait plus quoi faire pour se distraire – on peu s’amuser à le rebaptiser le paintidou.
Ce n’est que le début les amis, croyez-moi, les topis vont débarquer et tout faire péter!
Alors je vous livre une petite recette assez sexy quand vous voulez écluser vos topis:
Vous les pelez et vous les faîtes cuire dans du lait, à feu doux pour éviter tout débordement, et longtemps pour qu’ils deviennent vraiment tout moelleux. Après vous les mixez en dosant attentivement le lait pour que ce ne soit pas trop liquide. Vous servez avec sel et poivre et des copeaux de parmesan, parce que ça fait classe et que c’est bon!
C’est bientôt le moment de cueillir tout le basilic avant qu’il ne se dégrade (fin septembre / début octobre). Si vous avez un beau bouquet de basilic, n’hésitez pas à en faire du pesto. En hiver, j’apprécie de profiter de mon pesto de la fin d’été dernier. Voici comment je procède :
D’abord je réunis :
– 60 g de feuilles de basilic
– 60 g de pignons de pin
– 60 g de parmesan
– 200 ml d’huile d’olives
– 1 gousse d’ail
Puis je réalise les étapes suivantes :
– éplucher et piler la gousse d’ail
– faire griller à sec les pignons de pin
– dans un mixer (avec le babycook, ça marche très bien) mettre les feuilles de basilic, l’ail pilé, les pignons de pin et une partie de l’huile d’olive et mixer l’ensemble
– ajouter le parmesan tout en continuant à mixer, ajouter de l’huile d’olive ou du parmesan si nécessaire suivant vos goûts
– intégrer à vos pâtes suivant le besoin et congeler le reste
Nous les avons congelés dans un bac à glaçons classique, et comptons aujourd’hui un glaçon par personne lorsqu’on fait des pâtes (on complète souvent avec un peu de parmesan frais à table).
Alors ! ???
Les topinambours ne sont pas encore arrivés, mais j’avais déjà mis cette recette sur un coin du blog. Je trouve ça très bon ; laissez vous tenter…
Quelques ingrédients à réunir :
– 400g de topinambours
– 1 cs de miel
– 2 à 3 cc de curry
– 1/2 l d’eau
– 1 peu de crème liquide allégée
– sel, poivre
– huile d’olive
Et quelques précautions à prendre pour bien réussir votre soupe:
– Bien laver les topinambours. Les éplucher à l’économe, grossièrement. Les détailler en cubes et les faire revenir dans l’huile d’olive quelques minutes.
– Verser le miel, puis le curry, et faire un peu caraméliser. Saler et poivrer.
– Couvrir progressivement avec l’eau (éventuellement un bouillon de volaille ou autre)
– Laisser mijoter à feu doux pendant 40 minutes (éviter les gros bouillons)
– Mixer le tout, et rajouter un peu de crème
– Repasser un coup de mixeur après avoir mis la crème, histoire de velouter un peu le tout.
Et voilà le tour est joué !!! Dites-nous en des nouvelles.
Dimanche dernier, à la ferme, on a fait les confitures.
Un travail d’équipe et de longue haleine.
Des grappes de groseilles, semblables à de gros rubis,
ont d’abord été ramassées religieusement, sous un soleil de plomb
Puis équeutées minutieusement
et moulinées vigoureusement
Ensuite, et là on sent que la parité a encore des progrès à faire, elles ont été cuites,
avec, attention précision, leur poids en sucre multiplié par 0,7
et enfin la mixture pourpre a été empotée, et les étiquettes collées,
avec du lait bio s’il vous plaît
Rémi avait installé un drap pour ombrager la terrasse, qui faisait comme la voile d’un navire, ou le pan d’une tente de touaregs
Après le déjeuner, certains ont fait la sieste
En arrière plan, le poulailler fraîchement installé, et grillagé
pour que les poules puissent gambader
Ne vous emballez pas, cependant
pour le moment, c’est réservé à la consommation familiale des Millonets
Donc, disais-je, certains ont roupillé sous le noyer… et
D’autres ont fait semblant de comprendre ce que les Millonettes disaient
et sont partis s’activer quelque part, où la photographe n’est pas allée….
Bref, encore un beau dimanche à la ferme
Les dates des prochaines sorties à la ferme sont:
le 12 juin
le 10 juillet
le 14 aout
le 11 septembre
le 25 septembre
le 9 octobre
le 23 octobre
le 13 novembre.
Vous êtes attendus (avec votre famille ou vos amis si vous voulez) pour une journée conviviale à la ferme. Chacun arrive a son rythme à partir de 10 h. Des ateliers sont proposés pour s’initier aux travaux des champs (en fait quand on est une quinzaine même de non initiés on fait des miracles). Vous pouvez aussi venir juste pour profiter du site qui est super, pour vous promener parmi les salades et les choux, et faire faire de la balancoire à vos enfants, ou visiter l’église de Vetheuil.
Chacun apporte un pique nique que l’on partage. Ne pas oublier les bonnes chaussures et les vêtements longs si vous craignez les orties ou le soleil.
Pour nous aider merci de vous inscrire sur doodle http://doodle.com/d6nbmbx2zf6vvuy4
A bientôt!
La ferme des Millonets
Face à l’afflux de topinambours en cette fin d’hiver, le problème était sérieux. Faut pas jeter, a dit Sophie, et elle a bien raison. A bas le gaspi!
Un rapide surf sur le net m’apprend que les Québécois font des topinambours au vinaigre qui ont l’air fameux. Un autre petit coup de surf et j’en arrive à la conclusion que je ne vais y trouver aucune recette, mais qu’on peut tenter sans trop de risques d’appliquer celle des cornichons aux topinambours.
Et voilà, c’était pas plus compliqué que ça!
On lave les topinambours sans leur ôter leur peau (à quoi bon se fatiguer?), on les coupe en dés, on les place dans les bocaux avec aromates et sel à volonté. On fait bouillir le vinaigre qu’on verse sur la préparation (faut bien couvrir les légumes) et on ferme. Reste plus qu’à attendre deux ou trois mois.
Le résultat est délicieux, croquant à souhait et parfumé! En tant que végétarienne, je vous les conseille avec des lentilles en salade.
Prochainement, je vous parle des topinambours lacto-fermentés.
Nathalie Privat
Quand vient l’hiver, et que vous en avez soupé de la courge avec ses grands airs, il est temps de la mater. Les délicatas accepteront sans chichi d’être ramollies à la vapeur, et de partager leur panier avec quelques oranges de Tunisie, ou d’ailleurs. Ensuite, une fois cuites, on grattera la chair des courges, pour se débarrasser de leur peau, on ouvrira celle des oranges, pour se débarrasser de leurs pépins, et on mixera le tout. Ajoutez à cela le poids équivalent de sucre, et faites cuire en remuant doucement jusqu’à obtenir la consistance souhaitée. La courge apporte un léger goût de noisette, et une certaine épaisseur pas désagréable. Et voilà encore de quoi faire chanter les tartines!
Quand les fameux tubercules s’accumulent, rien de mieux que les broyer sans scrupules, et les tartiner à la spatule. En plus, c’est très beau, et ça intrigue le badaud. C’est facile, on cuit sa betterave, à l’eau ou au four, comme on le sent. Quand elle est molle, on la balance dans un robot, en compagnie de pois chiche (à quantité égale), d’une cuillère de pâte de sésame (qu’on trouve dans les biocoops), d’ail, de jus de citron et d’huile d’olive. Si je n’indique pas les quantités, ce n’est pas par snobisme mais par expérience: les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Il faut donc goûter et regarder, et ajuster, tout seul comme un grand. A la fin on a une pâte à tartiner, plus ou moins citronnée, aillée, ou salée (ah oui parce qu’il faut aussi saler-poivrer, bien sûr), qu’on peut joliment présenter avec un filet d’huile d’olive et déguster sur du pain frais.