Les inscriptions sont presque terminées…il reste encore quelques paniers de disponibles !!

Aussi, si vous voulez passer du statut intermittent au statut de privilégié, si vous avez des amis verts de jalousie devant vos choux et vos courgettes, des voisins tentés par l’aventure amapienne…Parlez-en autour de vous !!
Il reste aussi des places pour les fruits de Gaillard (Pommes, poires délicieuses pou un hiver pleins de pectines !) alors n’hésitez plus !
Pour rappel un panier entier coûte 18€ et un demi panier 9€.
Les distributions sont tous les lundis soir, d’octobre à septembre !!
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Avez-vous lu la charte ?

 Avez-vous lu la charte ?

Pour comprendre ce qu’est une AMAP avant d’adhérer, le mieux est de lire la charte !

  • Fruit d’une réflexion participative inter-régionale, elle a été adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale du MIRAMAP (Mouvement inter-régional des AMAP) les 15&16 mars 2014.

    Téléchargez la version PDF en ligne sur le site du MIRAMAP, en cliquant : ici.

    En texte intégral :

    Charte des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)

    Préambule

    Les AMAP1, ou Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, sont nées, en 2001 en France, d’une prise de conscience citoyenne face à la situation de crise importante dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation.

    Insécurité et gaspillage alimentaires, impératifs écologiques, déperdition des agricultures paysannes au profit d’agricultures productivistes, forte pression foncière sur les terres agricoles, hégémonie de la grande distribution et inégalité alimentaire ici et ailleurs : autant d’enjeux qui ont mobilisé des citoyen-ne-s pour construire et expérimenter un autre modèle agricole, économique et alimentaire, inspiré de la charte de l’Agriculture Paysanne et des mouvements de l’agriculture biologique.

    Résolument basées sur une conception de partage, les AMAP visent à une transformation sociale et écologique de l’agriculture et de notre rapport à l’alimentation en générant de nouvelles solidarités. Elles sont des alternatives concrètes qui émergent de la société civile.

    Elles ont pour objectifs :
    – de maintenir et de développer une agriculture locale, économiquement viable, socialement équitable et écologiquement soutenable, à faible impact environnemental, créatrice d’activité économique et d’emploi, de lien social et de dynamique territoriale,
    – de promouvoir un rapport responsable et citoyen à l’alimentation,
    – de faire vivre une économie sociale et solidaire, équitable et de proximité,
    – de contribuer à une souveraineté alimentaire favorisant celle des paysan-ne-s du monde dans un esprit de solidarité.

    Concernant les terminologies :
    → est appelé « AMAP », le collectif formé de l’ensemble des amapien-ne-s et paysan-ne-s engagé-e-s dans un partenariat solidaire, local, contractualisé, sans intermédiaire commercial, avec un esprit de pérennité.
    → est appelé « amapien-ne », une personne physique bénévole signataire d’un ou plusieurs contrats d’AMAP en cours de validité avec un ou des paysan-ne-s. Le groupe d’amapien-ne-s, dans une démarche non lucrative, se constitue en association (déclarée ou pas).
    → est appelé « paysan-ne en AMAP », un-e paysan-ne signataire de plusieurs contrats d’AMAP en cours de validité avec des amapien-ne-s.

    Au sein d’une AMAP, amapien-ne-s et paysan-ne-s construisent ensemble un autre rapport à l’agriculture et à l’alimentation ; en ce sens ils sont coproducteurs.
    Ils s’engagent mutuellement à respecter les principes de la charte des AMAP.

    La présente charte est le document fondateur et fédérateur de toutes les AMAP en France. Elle remplace la première charte élaborée en mai 2003. Elle n’a pas pour objet de servir de règlement intérieur aux AMAP. Il incombe à chacune d’entre elles de définir de façon autonome son mode de fonctionnement, dans le respect des principes de cette charte.

    Amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP respectent et font vivre 5 principes fondamentaux

    Principe 1 – Une démarche d’agriculture paysanne

    Une AMAP inscrit sa démarche de coproduction dans le respect des principes de l’agriculture paysanne locale.

    En particulier, elle :

    • soutient le maintien, la pérennisation et l’installation,
    • favorise l’autonomie dans le fonctionnement des fermes,
    • s’inscrit dans une dynamique de territoire et de solidarité,
    • accompagne la viabilité économique des fermes partenaires,
    • est attentive aux conditions sociales de l’activité agricole.

    Principe 2 – Une pratique agro-écologique

    Une AMAP soutient une agriculture respectueuse des hommes, de l’environnement et de l’animal, en référence aux fondamentaux de l’agriculture biologique.
    En particulier, elle s’engage dans une activité agricole :

    • durable, diversifiée et adaptée au territoire, en rupture avec l’agro-chimie (sans engrais ni pesticides chimiques de synthèse,…) et toute entreprise d’appropriation mercantile du vivant (sans OGM, …),
    • favorisant la biodiversité végétale et animale,
    • contribuant au maintien et au développement des semences paysannes.

    Principe 3 – Une alimentation de qualité et accessible

    Une AMAP coproduit une alimentation de bonne qualité gustative, sanitaire et environnementale.
    Elle cherche à rendre cohérent son soutien à l’agriculture avec la dynamique d’un territoire et les besoins d’une population.
    C’est pourquoi chaque AMAP cherche à élargir l’accessibilité d’une telle alimentation à toutes et à tous.

    Principe 4 – Une participation active dans une démarche d’éducation populaire

    Une AMAP vise à créer les conditions de la participation et de l’appropriation citoyenne des enjeux agricoles et alimentaires, notamment par le débat, les apprentissages et le partage des savoirs.

    Elle :

    • s’organise sur la base d’une implication de l’ensemble de ses membres,
    • veille à sa pérennisation et à la circulation de l’information,
    • cherche à créer une relation de qualité entre paysan-ne-s et amapien-ne-s dans un cadre convivial favorisant le dialogue, le lien social, la confiance, et la coresponsabilité.

    Principe 5 – Une relation solidaire contractualisée sans intermédiaire

    Amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP s’engagent mutuellement sans intermédiaire à partager la production pour une période donnée, par le biais de contrats solidaires (la durée de la période de contrat est liée aux cycles de l’activité de la ferme et dépend de chaque famille d’aliments contractualisée).

    Ce partenariat favorise la transparence entre amapien-ne-s et paysan-ne-s.

    Pour chaque famille d’aliments, le contrat :

    • stipule les engagements réciproques des deux parties tels que définis dans la charte,
    • établit un prix juste et rémunérateur prenant en compte la viabilité économique de la ferme et les conditions sociales de celles et ceux qui y travaillent.
    Trois engagements traduisent ces principes

    Un engagement économique

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – livrer à périodicité préétablie des aliments de saison, frais ou transformés, diversifiés et issus de leur ferme. Les produits transformés feront l’objet de mentions spécifiques (processus de fabrication transparent et tracé, …) incluses dans le contrat,
      – mettre en oeuvre les moyens nécessaires visant à assurer la livraison régulière des parts de production définies par contrat,
      – déterminer en toute transparence avec les amapien-ne-s un prix forfaitaire stable, garanti et équitable sur la durée du contrat.

    Une solidarité entre paysan-ne-s peut permettre l’échange occasionnel d’aliments de même nature en toute transparence et avec l’accord explicite des amapien-ne-s.

    • Pour les amapien-ne-s :
      – contractualiser et prépayer la production sur la période du contrat à un prix équitable, en s’interdisant l’échange marchand sur les lieux de livraison,
      – prendre en compte équitablement avec les paysan-ne-s les fluctuations et aléas inhérents à leur activité.

    Un engagement éthique

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – mener leur activité et la faire évoluer dans le respect des principes de la charte des AMAP, en coopération avec les amapien-ne-s,
      – être transparent-e-s sur les pratiques de culture, d’élevage et de transformation.
    • Pour les amapien-ne-s :
      – assurer la pérennisation de l’AMAP,
      – faire évoluer leurs pratiques dans le respect des principes de la charte.

    Un engagement social

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – être présent-e-s sur le lieu de livraison (ou occasionnellement représenté-e-s),
      – créer et entretenir des liens avec les amapien-ne-s,
      – sensibiliser les amapien-ne-s à leur métier et à la vie de la ferme,
      – participer à l’organisation de visites de ferme et d’ateliers pédagogiques,
      – s’impliquer dans la vie du mouvement des AMAP et de ses partenaires.
    • Pour les amapien-ne-s :
      – s’impliquer dans la vie de l’AMAP (livraison, communication, animation, relation paysan-ne-s, continuité des partenariats, réseau,…),
      – respecter les modes de fonctionnement de l’AMAP,
      – participer aux visites de ferme et à leur organisation,
      – participer à des activités pédagogiques et de soutien aux paysan-ne-s,
      – être partie prenante de la vie du mouvement des AMAP et de ses partenaires.
    Un mouvement vivant en évolution constante

    Une amélioration continue des pratiques

    Pour faire vivre les principes et engagements de la charte des AMAP, celle-ci doit être accompagnée d’actions visant à analyser et faire progresser collectivement les pratiques.

    En ce sens, l’évaluation participative permet une démarche d’évolution partagée entre amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP. Pour la réaliser, les AMAP définissent les moyens à mettre en oeuvre avec l’appui des réseaux et associations partenaires.

    Une dynamique de territoire et de réseau

    Par ailleurs, parce que l’AMAP est plus qu’un « panier », elle s’inscrit dans une dynamique de territoire et contribue à créer une économie de proximité, solidaire et équitable.

    Elle s’implique dans la vie du mouvement des AMAP pour la pérennisation, l’essaimage et la visibilité des AMAP ; elle participe ainsi à la création de nouvelles fermes fonctionnant en AMAP.

    Le mouvement des AMAP invite à la dissémination positive de « l’esprit AMAP » dans tous les secteurs de l’économie sociale et solidaire et encourage la création d’autres partenariats locaux (artisanat, finance, culture, etc.).

    La démarche d’expérimentation et de créativité reste au coeur de la charte pour inscrire les AMAP dans un mouvement citoyen, vivant et transformateur.

    La présente charte doit être signée par chaque amapien-ne et paysan-ne en AMAP.

    1« AMAP » est un terme déposé à l’INPI.

    Pour plus d’info :

    Réseau AMAP Ile-de-France
    24 rue Beaubourg 75003 PARIS – NOUVEAU TEL >> 09 52 91 79 95 – contact@amap-idf.org

Nos amis les choux pointus

Gyozas
Gyozas avant la cuisson

Ah, les choux pointus ! Ils sont beaux et impressionnants, lorsqu’on les effeuille jusqu’au bout. Ils sont aussi délicieux lorsqu’on les prépare à la mode japonaise, pour en faire des gyozas, des raviolis japonais qui sont en fait originaires de Chine. Vous en avez peut-être déjà vus sur des cartes de restaurants à sushi.
On les cuit à la poêle, mais sans les faire frire, et leur farce se compose surtout de choux, haché menu, de ciboulette ou d’herbe d’ail, et de viande de porc, éventuellement mélangée avec du bœuf.
Voici un lien vers une recette complète et efficace, avec photos à l’appui : http://www.cleacuisine.fr/plats-japonais/gyoza/

Les ingrédients clés, certains propres à la cuisine asiatique se trouvent assez facilement à Paris, et notamment dans le 15ème, à 2 pas du foyer de Grenelle.
Lorsqu’on a tout sous la main, c’est fait en 1 heure.

On déguste ça avec des baguettes, après avoir trempé les ravioles dans de la sauce à gyoza.

Grand soir pour les fanes de carottes

IMG_0781Les carottes se mangent des pieds à la tête. Et les fanes peuvent avoir plusieurs vies : en soupe (jamais testé, mais j’ai entendu dire qu’il vaut mieux se consacrer à la soupe de fanes de radis, plus douce), ou en pesto.

Mixées avec du basilic, de l’huile d’olive, de l’ail, des pignons de pin ou des noisettes, et du parmesan, ces fanes qu’on abandonne parfois à la poubelle revêtent leurs plus beaux atours.

Simplement étalé sur du pain, dans des pâtes, ou dans une sauce, le pesto ainsi obtenu vole parfois la vedette aux carottes !

Voici une recette avec la variante noisette http://lesdelicesdeletiss.com/2014/06/16/pesto-aux-fanes-de-carottes-noisettes/

Les quantités sont un peu approximatives, mais pour un demi bouquet de fanes, j’ajoute 15 feuilles de basilic, 2 gousses d’ail, une poignée de noisettes, 50 grammes de parmesan, et de l’huile d’olives à volonté.

Le panier du 22 juin

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Au programme des fèves, des échalotes, un chou-fleur, des pommes de terre, des radis glaçons, des carottes et une belle salade craquante !

Et pour ceux qui ont pris un contrat fruit des fraises !

 

Sortie à la ferme du 14 juin 2015

imageNouvelle sortie à la ferme avec au programme désherbage et bon déjeuner !

C’est d’abord avec un bon café et des croissants que Sophie et Rémi nous accueillent dans leur maison.

Puis chacun choisit sa mission : dédoubler les maïs, passer la binette à roue sur le champ des haricots, mettre en place le piège contre les vilaines mouches mangeuses de framboises, désherber les pieds d’oignons… Tout le monde s’active !

Tout en travaillant, Sophie nous donne pleins d’infos sur les champs, quoi désherber, IMG_5321quelles sont les prochaines plantations, ce qui a marché ou non… Suzanne est chargée de ramasser les coccinelles qui se baladent dans les oignions pour les  mettre dans la serre des aubergines pour manger les pucerons…Et au passage enlever les bestioles mangeuses de pommes de terre !

Après avoir travaillé au soleil dans les champs, nous partons déjeuner avec un immense buffet délicieux rempli de toutes les spécialités amenées par les amapiens.

 

IMG_5320L’après-midi on visite et on découvre les prochains légumes qui se font tout beau pour nos prochains paniers, les aubergines en fleur, les choux-fleurs dont on cache le cœur pour qu’il reste tout blanc, les courgettes et les céleris, les salades multicolores.

La journée passe très vite à discuter ensemble, nos poumons se décrassent pendant que nous prenons de jolis coups de soleil et aidons Sophie dans ses 3 hectares !

Si venir à la ferme fait partie des obligations de chaque imageamapiens, c’est surtout une très belle journée à partager tous ensemble.

A bientôt pour la prochaine sortie à la ferme !

 

Voila l’été avec le début des contrats fruits !

Début des contrats fruits avec la 1ère distribution  : le panier contient deux sortes de fraises succulentes !

Pour les plus gourmands il est possible de commander des produits dérivés comme de la confiture de poires absolument délicieuse (testée et approuvée), de la gelée de pommes, ou du jus de pommes ou de poires.image

Avis aux amateurs !

Le contrat prévoit 5 distributions de juin à juillet avec des fruits frais bio certifiés Ecocert, sans herbicides ni pesticides, disponibles à mesure qu’ils mûrissent.  Les fruits proposés sont des fraises, des groseilles, des mûres et des framboises. Le panier est a 69€ (13.80€ par panier).

Les prochaines distributions sont les 22, 29 juin, 6 et 20 juillet.

si vous avez testé dites nous si vos fraises étaient délicieuses ???

 

 

 

Le panier du 1er juin !

amapBeaucoup de personnes demandent à quoi ressemblent un panier type, Sophie nous prépare chaque semaine des paniers différents. Suivant les saisons, les paniers sont plus importants ou non, cela dépend des récoltes. Voici un exemple de panier de juin avec des salades, de l’ail nouveau, des radis, de la ciboulette, des courgettes (les 1eres de la saison !), un chou pointu et des carottes nouvelles…! De quoi faire de belles salades, une soupe de fanes de radis…selon vos envies.

Si vous avez des recettes à partager, n’hésitez pas !

Courges et pizzas

Ça y est les petits semis du début du printemps sont devenus de beaux plants prêts à affronter tout seul la rudesse de la vie en pleine terre !!! C’est petits plants ne demandent pas mieux qu’un peu d’espace et de terre à eux pour y puiser de l’énergie pour nous nourrir à notre tour l’automne prochain. Cette semaine, nous avons repiqué les plans de courges. Pas de photos de cette activité cette année et je m’aperçois que je ne vous ai jamais partagé les photos de l’an dernier.  (si j’ai le tps je les ajouterai).

Après une journée de travail intensif au soleil, nous avons pris possession du four à pain pour nous y concocter d’excellentes pizzas cuites au feu de bois.

Voici en image les étapes importantes de cette activité :

– en premier la préparation du feu pour chauffer le four. Il faut plusieurs heures pour que le four arrive à la bonne température ;

– la pâte à pizza, il faut s’y prendre quelques heures avant pour que la pâte soit prête à temps. Pour la quinzaine que nous étions cette bassine a été juste suffisante.

– la mise en pâtons ; pour faire lever la pâte ; chaque pâton permettra de faire une pizza – entre 200 et 300 g chacun. Les pâtons seront maintenus à 20°C pour que la levée se passe correctement.

 

 

 

 

 

 

 

– une fois l’apéro lancé, chacun peut s’improviser pizzaïolo ; étaler son pâton et créer sa pizza à partir des ingrédients apportés par chacun. Chacun suivant son inspiration. Puis on enfourne et c’est parti !!!

 

 

 

 

Après quelques minutes dans le four bien chaud, on peut déguster :

 

 

 

 

 

BON APPÉTIT !!!

C’est le printemps

Ça y est c’est le printemps, la végétation est en pleine explosion. La serre à semis de Sophie est magnifique, pleine de petits plans qui nous donnerons dans quelques mois une multitude de légumes.

Ce dimanche, le 12 avril, les activités à la ferme ont été nombreuses :

-repiquage

– nettoyages des poireaux

– préparation des groseilliers 

– nettoyage de la citerne….

Ce fut également l’occasion d’observer l’éveil de la nature ; ci-dessous nos futures groseilles ;

Et là le réveil du tilleul :

Bon printemps à tous !

Sandrine