Les films de la fête des AMAP IDF !

Et voici les films de la grande fête des AMAP IDF qui s’est déroulée fin août dans la ferme de Sophie à l’occasion de ses 10 ans de ferme AMAP ! Pour les visionner, cliquez sur l’image 🙂

Capture

Et en plus, le lien vers la newsletter de l’inter Amap IDF auquel nous appartenons, qui permet entre autre à de nouveaux agriculteurs de s’intaller, en leur proposant des formations…

http://www.amap-idf.org/ml/derniere_lettre.html

Agenda mobilisation citoyenne 2015 TOUS DANS LE MÊME PANIER ! POUR UNE AGRICULTURE CITOYENNE EN IDF.

Afin de mettre au débat les enjeux d’une agriculture écologiquement, socialement et économiquement vertueuse à l’occasion de la COP21, le Réseau AMAP Île-de-France, en collaboration avec l’association SOLIDARITÉ, organise
le lundi 9 novembre 2015 à 19H30
Salle Olympes de Gouges (Paris 11e)

UN GRAND ECHANGE AVEC
VANDANA SHIVA ET AURELIE TROUVE
Avec une paysanne et une consom’actrice en partenariat AMAP depuis 10 ans, nous débattrons du rôle des citoyen-ne-s pour une transition agricole.
L’échange sera animé par Jade Lindgaard (Journaliste à Médiapart).

Pour une « mise en bouche », nous vous accueillerons dès 18h autour d’un buffet « saveurs du monde ».
Vous aurez l’occasion de pérégriner dans un « micro-village des alternatives » où vous pourrez découvrir comment créer une AMAP ou devenir paysan-ne en AMAP, mais aussi comment concrètement engager plus largement la transition avec nos partenaires de la Coalition 21 et du Collectif de la Transition Citoyenne.
Changeons le système et l’agriculture pour le climat !
ENTREE LIBRE ET OUVERTE A TOUS !
Réservation obligatoire: https://www.eventbrite.fr/e/billets-le-role-des-citoyennes-dans-la-transition-agricole-18838069172

 

Avez-vous lu la charte ?

 Avez-vous lu la charte ?

Pour comprendre ce qu’est une AMAP avant d’adhérer, le mieux est de lire la charte !

  • Fruit d’une réflexion participative inter-régionale, elle a été adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale du MIRAMAP (Mouvement inter-régional des AMAP) les 15&16 mars 2014.

    Téléchargez la version PDF en ligne sur le site du MIRAMAP, en cliquant : ici.

    En texte intégral :

    Charte des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)

    Préambule

    Les AMAP1, ou Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, sont nées, en 2001 en France, d’une prise de conscience citoyenne face à la situation de crise importante dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation.

    Insécurité et gaspillage alimentaires, impératifs écologiques, déperdition des agricultures paysannes au profit d’agricultures productivistes, forte pression foncière sur les terres agricoles, hégémonie de la grande distribution et inégalité alimentaire ici et ailleurs : autant d’enjeux qui ont mobilisé des citoyen-ne-s pour construire et expérimenter un autre modèle agricole, économique et alimentaire, inspiré de la charte de l’Agriculture Paysanne et des mouvements de l’agriculture biologique.

    Résolument basées sur une conception de partage, les AMAP visent à une transformation sociale et écologique de l’agriculture et de notre rapport à l’alimentation en générant de nouvelles solidarités. Elles sont des alternatives concrètes qui émergent de la société civile.

    Elles ont pour objectifs :
    – de maintenir et de développer une agriculture locale, économiquement viable, socialement équitable et écologiquement soutenable, à faible impact environnemental, créatrice d’activité économique et d’emploi, de lien social et de dynamique territoriale,
    – de promouvoir un rapport responsable et citoyen à l’alimentation,
    – de faire vivre une économie sociale et solidaire, équitable et de proximité,
    – de contribuer à une souveraineté alimentaire favorisant celle des paysan-ne-s du monde dans un esprit de solidarité.

    Concernant les terminologies :
    → est appelé « AMAP », le collectif formé de l’ensemble des amapien-ne-s et paysan-ne-s engagé-e-s dans un partenariat solidaire, local, contractualisé, sans intermédiaire commercial, avec un esprit de pérennité.
    → est appelé « amapien-ne », une personne physique bénévole signataire d’un ou plusieurs contrats d’AMAP en cours de validité avec un ou des paysan-ne-s. Le groupe d’amapien-ne-s, dans une démarche non lucrative, se constitue en association (déclarée ou pas).
    → est appelé « paysan-ne en AMAP », un-e paysan-ne signataire de plusieurs contrats d’AMAP en cours de validité avec des amapien-ne-s.

    Au sein d’une AMAP, amapien-ne-s et paysan-ne-s construisent ensemble un autre rapport à l’agriculture et à l’alimentation ; en ce sens ils sont coproducteurs.
    Ils s’engagent mutuellement à respecter les principes de la charte des AMAP.

    La présente charte est le document fondateur et fédérateur de toutes les AMAP en France. Elle remplace la première charte élaborée en mai 2003. Elle n’a pas pour objet de servir de règlement intérieur aux AMAP. Il incombe à chacune d’entre elles de définir de façon autonome son mode de fonctionnement, dans le respect des principes de cette charte.

    Amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP respectent et font vivre 5 principes fondamentaux

    Principe 1 – Une démarche d’agriculture paysanne

    Une AMAP inscrit sa démarche de coproduction dans le respect des principes de l’agriculture paysanne locale.

    En particulier, elle :

    • soutient le maintien, la pérennisation et l’installation,
    • favorise l’autonomie dans le fonctionnement des fermes,
    • s’inscrit dans une dynamique de territoire et de solidarité,
    • accompagne la viabilité économique des fermes partenaires,
    • est attentive aux conditions sociales de l’activité agricole.

    Principe 2 – Une pratique agro-écologique

    Une AMAP soutient une agriculture respectueuse des hommes, de l’environnement et de l’animal, en référence aux fondamentaux de l’agriculture biologique.
    En particulier, elle s’engage dans une activité agricole :

    • durable, diversifiée et adaptée au territoire, en rupture avec l’agro-chimie (sans engrais ni pesticides chimiques de synthèse,…) et toute entreprise d’appropriation mercantile du vivant (sans OGM, …),
    • favorisant la biodiversité végétale et animale,
    • contribuant au maintien et au développement des semences paysannes.

    Principe 3 – Une alimentation de qualité et accessible

    Une AMAP coproduit une alimentation de bonne qualité gustative, sanitaire et environnementale.
    Elle cherche à rendre cohérent son soutien à l’agriculture avec la dynamique d’un territoire et les besoins d’une population.
    C’est pourquoi chaque AMAP cherche à élargir l’accessibilité d’une telle alimentation à toutes et à tous.

    Principe 4 – Une participation active dans une démarche d’éducation populaire

    Une AMAP vise à créer les conditions de la participation et de l’appropriation citoyenne des enjeux agricoles et alimentaires, notamment par le débat, les apprentissages et le partage des savoirs.

    Elle :

    • s’organise sur la base d’une implication de l’ensemble de ses membres,
    • veille à sa pérennisation et à la circulation de l’information,
    • cherche à créer une relation de qualité entre paysan-ne-s et amapien-ne-s dans un cadre convivial favorisant le dialogue, le lien social, la confiance, et la coresponsabilité.

    Principe 5 – Une relation solidaire contractualisée sans intermédiaire

    Amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP s’engagent mutuellement sans intermédiaire à partager la production pour une période donnée, par le biais de contrats solidaires (la durée de la période de contrat est liée aux cycles de l’activité de la ferme et dépend de chaque famille d’aliments contractualisée).

    Ce partenariat favorise la transparence entre amapien-ne-s et paysan-ne-s.

    Pour chaque famille d’aliments, le contrat :

    • stipule les engagements réciproques des deux parties tels que définis dans la charte,
    • établit un prix juste et rémunérateur prenant en compte la viabilité économique de la ferme et les conditions sociales de celles et ceux qui y travaillent.
    Trois engagements traduisent ces principes

    Un engagement économique

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – livrer à périodicité préétablie des aliments de saison, frais ou transformés, diversifiés et issus de leur ferme. Les produits transformés feront l’objet de mentions spécifiques (processus de fabrication transparent et tracé, …) incluses dans le contrat,
      – mettre en oeuvre les moyens nécessaires visant à assurer la livraison régulière des parts de production définies par contrat,
      – déterminer en toute transparence avec les amapien-ne-s un prix forfaitaire stable, garanti et équitable sur la durée du contrat.

    Une solidarité entre paysan-ne-s peut permettre l’échange occasionnel d’aliments de même nature en toute transparence et avec l’accord explicite des amapien-ne-s.

    • Pour les amapien-ne-s :
      – contractualiser et prépayer la production sur la période du contrat à un prix équitable, en s’interdisant l’échange marchand sur les lieux de livraison,
      – prendre en compte équitablement avec les paysan-ne-s les fluctuations et aléas inhérents à leur activité.

    Un engagement éthique

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – mener leur activité et la faire évoluer dans le respect des principes de la charte des AMAP, en coopération avec les amapien-ne-s,
      – être transparent-e-s sur les pratiques de culture, d’élevage et de transformation.
    • Pour les amapien-ne-s :
      – assurer la pérennisation de l’AMAP,
      – faire évoluer leurs pratiques dans le respect des principes de la charte.

    Un engagement social

    • Pour les paysan-ne-s en AMAP :
      – être présent-e-s sur le lieu de livraison (ou occasionnellement représenté-e-s),
      – créer et entretenir des liens avec les amapien-ne-s,
      – sensibiliser les amapien-ne-s à leur métier et à la vie de la ferme,
      – participer à l’organisation de visites de ferme et d’ateliers pédagogiques,
      – s’impliquer dans la vie du mouvement des AMAP et de ses partenaires.
    • Pour les amapien-ne-s :
      – s’impliquer dans la vie de l’AMAP (livraison, communication, animation, relation paysan-ne-s, continuité des partenariats, réseau,…),
      – respecter les modes de fonctionnement de l’AMAP,
      – participer aux visites de ferme et à leur organisation,
      – participer à des activités pédagogiques et de soutien aux paysan-ne-s,
      – être partie prenante de la vie du mouvement des AMAP et de ses partenaires.
    Un mouvement vivant en évolution constante

    Une amélioration continue des pratiques

    Pour faire vivre les principes et engagements de la charte des AMAP, celle-ci doit être accompagnée d’actions visant à analyser et faire progresser collectivement les pratiques.

    En ce sens, l’évaluation participative permet une démarche d’évolution partagée entre amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP. Pour la réaliser, les AMAP définissent les moyens à mettre en oeuvre avec l’appui des réseaux et associations partenaires.

    Une dynamique de territoire et de réseau

    Par ailleurs, parce que l’AMAP est plus qu’un « panier », elle s’inscrit dans une dynamique de territoire et contribue à créer une économie de proximité, solidaire et équitable.

    Elle s’implique dans la vie du mouvement des AMAP pour la pérennisation, l’essaimage et la visibilité des AMAP ; elle participe ainsi à la création de nouvelles fermes fonctionnant en AMAP.

    Le mouvement des AMAP invite à la dissémination positive de « l’esprit AMAP » dans tous les secteurs de l’économie sociale et solidaire et encourage la création d’autres partenariats locaux (artisanat, finance, culture, etc.).

    La démarche d’expérimentation et de créativité reste au coeur de la charte pour inscrire les AMAP dans un mouvement citoyen, vivant et transformateur.

    La présente charte doit être signée par chaque amapien-ne et paysan-ne en AMAP.

    1« AMAP » est un terme déposé à l’INPI.

    Pour plus d’info :

    Réseau AMAP Ile-de-France
    24 rue Beaubourg 75003 PARIS – NOUVEAU TEL >> 09 52 91 79 95 – contact@amap-idf.org

Projection le 9 juin du plus beau film du monde!

Le Cinéma CHAPLIN
en partenariat avec
les AMAP du XVe
Artisans du Monde Paris XV
vous proposent une
SOIRÉE – DÉBAT

Film de Dominique Marchais – 2009 – 2h
le JEUDI 9 JUIN 2011 A 20H30
La projection du film sera suivie d’un débat avec
Marc DUFUMIER, Ingénieur agronome
Tarif unique : 5 €
Réservations à la caisse du cinéma à partir du 2 juin et sur www.cinemachaplin.fr
Cinéma LE CHAPLIN – 6 rue Péclet – Paris XVe

 

Comme c’est un VACHEMENT beau film, suivi d’un débat avec un homme VACHEMENT intelligent, je vous conseille VACHEMENT de réserver  l’avance!